Les meilleurs films comiques de ces dernières années

Avant de découvrir notre sélection des meilleurs films comiques de ces dernières années, découvrez le site bovmi qui vous permet de regarder des films complets. Cet article peut vous intéresser, suivez le lien.

Notre sélection

The Lego Movie (2014)
Réalisé par Phil Lord et Christopher Miller

The LEGO Movie est si proprement et intelligemment réalisé qu’il n’a même pas besoin d’être drôle pour vraiment faire tilt. Mais il est drôle ; si drôle que les rires ont tendance à se chevaucher, laissant de nouvelles blagues à découvrir lors de visionnages supplémentaires. Les scénaristes et réalisateurs Phil Lord et Chris Miller connaissent leurs références à la culture pop et ne résistent jamais à l’occasion de faire des gags qui en découlent, offrant un buffet de bits intelligents et accrocheurs (et un twist hilarant qui change la donne) qui fonctionnent ensemble pour construire le meilleur nouveau monde que la comédie ait vu depuis des années.

La Vierge de 40 ans(2005)
Réalisé par Judd Apatow

C’est une prémisse assez banale qui aurait pu être un film assez banal, mais tel qu’écrit par Judd Apatow et Steve Carell, La Vierge de 40 ans ; s’est avéré être un succès surprise et le début de l’empire Apatow dans la comédie. (Au casting impeccable, on y retrouve des personnalités comme Seth Rogen, Kevin Hart, Jonah Hill, Jane Lynch, Kat Dennings, Elizabeth Banks et Mindy Kaling, avant même qu’elles ne soient connues de tous). Il n’est pas nécessaire de regarder plus loin que l’affiche emblématique du film pour avoir une idée de ce que The 40-Year-Old Virgin recherchait : une comédie racoleuse emballée dans un paquet sucré. Alors que l’œuvre d’Apatow a été injustement stéréotypée comme des bro-comédies sur les enfants mâles, Virgin est très largement une comédie romantique et chaleureuse se faisant passer pour une vulgaire partie de jambes en l’air. Avec plusieurs riffs célèbres à base d’improvisation, comme Carell qui se fait épiler la poitrine tout en criant des non sequiturs comme « NOOOO KELLY CLARKSON ! », le film a contribué à inaugurer une nouvelle ère de la comédie, où les réalisateurs font appel à des gens drôles et s’écartent de leur chemin. Virgin n’a peut-être pas le « message » des films ultérieurs d’Apatow, et il est peut-être meilleur pour cela. 

Jackass : The Movie (2002)
Réalisé par Jeff Tremaine

L’une des parties les plus drôles de Jackass : The Movie est l’avertissement d’ouverture : « Avertissement : Les cascades de ce film ont été réalisées par des professionnels, donc pour votre sécurité et celle de ceux qui vous entourent, ne tentez aucune des cascades que vous allez voir. » Personne ne devrait essayer de sniffer du wasabi ou de manger un cône de neige jaune, mais allez : « Par des professionnels » ? Comment devient-on un professionnel pour faire manger de la viande à un alligator par la raie des fesses ? Y a-t-il un diplôme de cours du soir pour ça ? Professionnels ou non, Johnny Knoxville et le reste de l’équipe de Jackass sont des innovateurs peu appréciés. D’autres ont imprudemment tenté des cascades extrêmes, mangé des choses horribles et enregistré les réactions choquées de passants innocents en caméra cachée. Jackass élève le genre de la farce au niveau du grand art avec une brillance conceptuelle et un degré étonnant d’intrépidité. N’importe quel idiot peut démolir une voiture de location et filmer le résultat (d’où l’avertissement). Il faut être un idiot brillant pour engager ladite voiture de location dans un derby de démolition, la démolir au point de la rendre méconnaissable – manquant de mourir dans le processus lorsqu’un pneu traverse le pare-brise – et ensuite tenter de la rendre en prétendant que l’assurance devrait couvrir les dommages parce que vous étiez ivre lorsque vous avez signé le contrat. 

Clueless (1995)
Réalisé par Amy Heckerling

Emma est le roman le plus léger de Jane Austen – Quoi, Sense and Sensibility ? Pas question, sortez d’ici avec cette attitude ! ce qui contribue certainement à le rendre mûr pour être criblé et carrément filé dans toutes sortes de contes. Pourquoi ne pas réimaginer la période de la Régence comme un lycée américain des années 90 ? Toutes deux sont rongées par les ragots, les intrigues, les choix de mode discutables et la nostalgie d’hommes stupides. La version d’Amy Heckerling de Emma n’est pas seulement une excellente adaptation d’un roman d’époque, c’est aussi l’un des meilleurs films de lycée que nous ayons. Bien sûr, Cher (Alicia Silverstone), Dionne (Stacey Dash), Tai (Brittany Murphy) et leurs copains vivent pour la plupart un style de vie somptueux (moins cette horrible fête à Sun Valley), mais ils ne sont encore que des adolescents, et les adolescents sont universellement terribles, désordonnés et hilarants. Articulé autour de quelques séquences classiques (le test de conduite de Cher, cette fête cauchemardesque, la célébrité de Tai qui a failli mourir dans un centre commercial) et parsemé de répliques à citer, le film est profondément intemporel, peu importe à quel point ces jupes à carreaux ont l’air affreux maintenant.

Austin Powers : International Man of Mystery (1997)
Réalisé par Jay Roach

Cela faisait de nombreuses années que je n’avais pas vu de film Austin Powers et, en le regardant à nouveau pour cette liste, je me suis demandé comment il tiendrait la route. Pas bien, j’ai supposé. Le schtick « Yeah baby ! » et « Oh, behave ! » était devenu tellement omniprésent dans la culture pop que même votre grand-mère le disait. (Sans compter que les récents films de James Bond avaient en fait redonné au genre de l’espionnage britannique sa gloire d’antan). À ma grande surprise, Austin Powers fonctionne toujours en dépit de tous les passages souvent répétés que vous connaissez par cœur. La beauté n’est pas dans ces phrases, mais dans les sottises plus inspirées du scénariste et acteur Mike Myers, comme les réflexions du Dr. Evil sur son enfance (« Mon père était un boulanger belge qui s’améliorait sans cesse, avec une narcolepsie de bas niveau et un penchant pour la sodomie ») ou les démentis répétés d’Austin concernant la possession d’une pompe à pénis (« Ce genre de choses n’est pas mon truc, bébé ! »).